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Réparer les vivants. Maylis de Kerangal.
Price. Steve Tesich
Joseph. Marie Hélène Lafon.
Le Chardonneret. Donna Tartt
(...)
2014
Mes 4 favoris.
(...)
Rédigé à 22h44 | Lien permanent
Rédigé à 11h52 | Lien permanent
Le monde à pleine dent la vie comme une danse
quand tu croques dedans c'est d'une telle évidence
j'aime quand tu t'emballes pour un trou de souris
j'aime quand tu déballes un vieux chiffon tout gris
qu'à l'air de rien du tout mais pour toi c'est de l'or
j'aime tant ces cailloux que tu changes en trésor
ma vivante
Rédigé à 00h49 | Lien permanent
(...)
Dernier jour ici. A la maison. Ici.
Le temps de poser un peu, si peu, poser encore
avant notre remontée pour dix jours, dans notre grand Nord.
J'aurais aimé, une fois de plus, avoir du temps pour des mots
qui viendraient de moi
Une fois de plus c'est la Photographie qui dira en lieu et place.
Donner, poser, reposer, tenir, laisser, secourir.
Car avec Thomas Vineau (- Juste aprés la pluie- ), plus que jamais je crois que moi aussi "depuis longtemps je bricole. Des pièces bancales. De l'inutile indispensable. Ma poésie n'est pas grand chose. Elle est militante du minuscule, insignifiante, et je l'écris au quotidien, à la mine de rien. (...) Je veux qu'elle dise cet au-delà de nous, qu'elle écope cet essentiel, ce qu'il nous reste après la tempête et les mensonges, mais sans grands gestes. Je travaille beaucoup à sa simplicité. (...)
La lumière ne s'apprivoise pas mais elle peut se partager"
(...)
alors...
à vous amis ou anonymes
qui passaient par ici,
souvent, parfois ou là juste comme ça...
à vous oui,
je souhaite un bien beau Noël
là, tout simple
un Noël ébouriffé de lumières.
Rédigé à 19h23 | Lien permanent
(...)
Au fil du jour, croiser des projets, des gens, des échos...
C'est possible ici aussi de donner à voir ces pensées là...
comme ça.
(...)
'
Rédigé à 17h51 | Lien permanent
Depuis un long trimestre, nous travaillons à mediaclap sur des supports pedagogiques sur la question du regard !
Riche et porteur, parfois complexe.
Parce que c'est la veille des congés et une fois n'est pas coutume, lien vers notre travail.
Dernière trouvaille. D'autres peut-être à venir en partage ici ou là.
Rédigé à 12h20 | Lien permanent
(...)
Une petite vie
pleine et fraîche
comme une rivière
(...)
Une journée comme ça
une envergure d'ailes
prêtes à décoller
(...)
Des partages d'homme
Pas en vain.
C'est bien.
(...)
(...)
Et au volant de ma voiture à prêter, les mots de Marie Richeux qui rentrent, on ne peut mieux, en résonance, va savoir comment c'est possible :
"Combien, de rencontres fondent leur force sur un sentiment de reconnaissance ? « C’est comme s’ils se reconnaissaient », entend-on dire. Se rencontrer, comme si l’on se connaissait, constatant l’immédiateté d’une proximité, l’émotion du familier, mais avec en filigrane la reconnaissance du sujet tout autre, et une curiosité pour lui."
Rédigé à 22h03 | Lien permanent
Il y a le dimanche
la cheminée
dehors tout blanc
Emma qui fatigue
à travailler pour l'école
Martin qui vibre à nouveau
et le ciel tout bleu.
Il y a les mots qui manquent
assurément
les mots qu'on aimerait coudre
et la semaine à venir
comme un truc à boucler
Il y a ce dimanche
dedans
un Franck Thilliez
quelques éternuements
son sourire
encore
qui me déplace
Il y a cette vie là
et celle à venir
Il y a tous ces signes du temps
sur les bibliothèques
et dans nos coeurs
dedans.
Rédigé à 21h19 | Lien permanent
(...)
Ne rien ajouter à ce texte de Peter Handke, dans Par les villages, lu dans cette heure, pas encore achevée.
Merci à Mr Gérard Depardieu pour m’avoir mis entre les mains cette pièce.
Et ce passage, donc, pour les incitations portées, dans ce temps de rétraction en moi, besoin de passer encore plus par des texte tiers
(...)
Joue le jeu. Menace le travail encore plus. Ne sois pas le personnage principal. Cherche la confrontation. Mais n’aie pas d’intention. Évite les arrière-pensées. Ne tais rien. Sois doux et fort. Sois malin, interviens et méprise la victoire. N’observe pas, n’examine pas, mais reste prêt pour les signes, vigilant. Sois ébranlable. Montre tes yeux, entraîne les autres dans ce qui est profond, prends soin de l’espace et considère chacun dans son image. Ne décide qu’enthousiasmé. Échoue avec tranquillité. Surtout aie du temps et fait des détours. Laisse-toi distraire. Mets toi pour ainsi dire en congé. Ne néglige la voix d’aucun arbre, d’aucune eau. Entre où tu as envie et accorde-toi le soleil. Donne des forces aux inconnus, penche-toi sur les détails, pars où il n’y a personne, fous-toi du drame du destin, dédaigne le malheur, apaise le conflit de ton rire. Mets-toi dans tes couleurs, sois dans ton droit, et que le bruit des feuilles deviennent doux. Passe par les villages, je te suis.
Rédigé à 22h28 | Lien permanent
(...)
Plus que jamais j'aimerais dire ici avec mes mots à moi
Le temps plus que jamais me manque alors je saisis un instant qui dit aussi à sa façon.
Et puis je ne me perds pas tout à fait
en convoquant à nouveau pour dire en mots
Thomas Vineau. - Nos cheveux blanchiront avec nos yeux -
« J’écris à ras de terre. Je ne parle que de ce que je vis. C’est pour ça que c’est peu. C’est pour ça que c’est tout. Je ne parle pas d’Iran, je n’y ai jamais foutu les pieds. Je parle du vieux qui siffle le générique d’Indiana Johnes un matin à huit heures en jetant ses bouteilles dans le récupérateur de verre. (…) Je parle de la couleur du ciel le soir quand je fume ma clope ou des cheveux en chou-fleur de ma douce au reveil. Je parle de mon enfance. Du bonhomme bancal que je suis devenu. J'essaie de dire je t'aime. J'essaie de dire les choses. Au pire de les écrire. A hauteur d'homme.
« L'écriture a été pour moi un moyen d'être compatible/avec l'existence De me concilier avec le monde/De me réconcilier Un moyen d'avoir une prise sur lui/Sur ce sable Sur ce sentiment que les choses ne tournent/pas rond. Sur la perte Sur l'instant Je crois que nous/ne sommes pas faits pour vivre comme nous vivons/Je ne suis même pas sûr que nous soyons faits pour vivre/tout court Mais l'écriture, c'est comme l'amour, ça nous donne une prise valable sur tout ça »
« Ces heures de rien-
"Ces jours de rien qui passent sans faire de bruit. Ces heures comme des courants d’air dans la pièce entrouverte. La lumière sur le carrelage propre. L’inclinaison de l’ombre du tilleul sur l’herbe. Ces heures de paix à regarder les premières abeilles butiner les pissenlits. A montrer les fleurs qui poussent à un nourrisson ? Les escargots. A lui dire des bêtises du genre : « Tu vois, on peut survivre en butinant. » A finir presque par s’en convaincre. A se demander lequel de ces instants anodins restera gravé dans sa mémoire d’enfant. La langue du chien. Le lézard. Mes bisous mal rasés. Le goût d’une fraise. Peut être rien. Peut être la laideur de mon visage quand je crie. Qu’en retiendra –t-il de tout ce qu’il m’a appris à apprendre. De ces heures d’avril à semer des radis. De ces heures de rien qui remplissent ma vie. Qui me débordent. Qui me sauvent. »
Rédigé à 23h08 | Lien permanent
"Je marche dans la ville où se joue des spectacles et au hasard des envies, en suivant des pistes imaginaires, je regarde ce que mes pas rencontrent. Des signes d'inconnu en passant par là"
C'était il y a quelques années
http://prumtiersen.typepad.com/journal/2009/09/
C'était hier
Et c'est encore aujourd'hui.
Histoire à suivre.
Rédigé à 23h26 | Lien permanent
(...)
Le temps a passé.
Pourtant.
Les souvenirs sont intacts.
...
La chance m'a été donné
de recueillir
en "images qui bougent"
et ces instants
et la chaleur des mots
...
Noces de Perles.
Rédigé à 22h36 | Lien permanent
reprise ici d'un texte enregistré par S. et moi. Souvenirs.
Rédigé à 21h20 | Lien permanent
Photographie : François-Xavier Maigre
Rédigé à 16h15 | Lien permanent