(...)
Le soir.
C'est un drôle état de vie que celui de la nuit qui s'approche.
C'est comme du plomb. Le silence qui s'installe.
Relire quelques lettres envoyées ou reçues de très loin.
Ecrire quelques phrases, les effacer.
Sauver un peu de la douceur de la journée,
retenir quelques bribes, tisonner encore
la cheminée.
Feuilleter un livre ou deux,
penser à cet îlot de douces journées passées
toutes ces choses qui font "chaud au coeur", saveurs.
Ne pas fermer les volets, s'allonger tout près,
profiter encore.