Que restera t-il lorsque l'oubli, sur la matière de nos vies, aura accompli son travail d'anéantissement ? De chaque existence subsisteront simplement quelques souvenirs et pour tous, identique, le même merveilleux malheur d'aimer, le sentiment immense d'être malgré tout vivant, la somme des quelques instants où se tient et s'efface toute la succession des jours.
Lutter contre ce qui menace. Ne pas laisser le désarroi, l'impuissance, le chagrin... Retrouver le coeur des choses sensibles. Nos carburants pour être vivant, être au monde. Nos îles invisibles où se lover.