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Fin d'été en mode queue de comète.
Comme Winnie, un pot de miel entre les jambes, je me régale.
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Ecoute en boucle du titre DREAM IN qui ouvre l'album.
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"Songs You Make At Night. Tout un programme contenu dans ce titre qui annonce un recueil de chansons crépusculaires ou nocturnes. Insomnies ou veillées programmées, composer de nuit n’est pas chose nouvelle mais ici Tunng érige le processus en dogme créatif. Comme en témoigne le paradoxalement solaire Sleepwalking, Songs You Make At Night n’est pas à proprement parler une exploration de la nuit, mais une réponse à la question : Une réponse en 11 titres de folktronica comme autant de songes éveillés. Entres les hypnotiques cliquetis, les délicats froissements qui ferait passer une vidéo d’ASMR pour un champ de bataille, les sons spatialisés de Battleground caressent les oreilles, la ballade Crow est un miracle de sensibilité, Nobody Here est un voyage en train fantôme, tandis que Dark Heart ajoute une touche étonnamment up-beat à l’ensemble."
Rédigé à 07h40 | Lien permanent
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Ma nouvelle lecture du mOment, tout en accord de sentiments et d'impressions en cette fin Aout.
A la librairie, j'ai vu passer tant de gens cet été et chaque jour.
Oui,
Faire de nos étrangetés, de nos différences, un grand champ de foire et de joie.
Accueillir plus encore le tout de la vie, des petits nez élégants, les ânes danois et les couleurs choux beiges.
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La joyeuse famille Binewski est tout sauf banale. Ivres d’amour et nourrissant de grands projets pour leur spectacle itinérant, Al et Lil décident d’engendrer à coup d’amphétamines et de radiations la plus belle brochette de phénomènes de foire au monde. Et les résultats sont impressionnants ! Pour autant, cette famille d’enfants monstres est habitée de passions bien humaines...
Un roman culte finaliste du National Book Award et best-seller aux États-Unis depuis plus de vingt-cinq ans.
Un troublant éloge de la différence. […] Ce que nous conte Katherine Dunn, au travers de la geste picaresque des Binewski, c’est que la misère physique est affaire de regard plus que de déviance organique.
François Angelier, LE MONDE DES LIVRES
Amour Monstre, publié en 1989 aux États-Unis, regorge de pages joyeuses, hilarantes, pleines de vie. [...] De cette course absurde vers la monstruosité se dégage une troublante poésie désaxée, totalement étrangère à l’air du temps et à son culte du corps normé. Une cour de vrais miracles !
Émilien Bernard, LE CANARD ENCHAÎNÉ
Sujet délicat, mais le livre ne sombre ni dans le voyeurisme ni dans le pathos, car Katherine Dunn porte un regard amoureux sur ses personnages, qui, finalement, nous ressemblent tous. [...] Amour Monstre nous interroge sur les notions de normalité, de beauté et de laideur. Décapant.
Maryvonne Ollivry, GALA
Soyons clair : Amour Monstre est un résultat spectaculaire. Voici le Binewski's Carnival Fabulon, un cirque familial qui parcourt les États-Unis.
Hubert Artus, LIRE
Fable fantasque devenue culte aux États-Unis depuis sa publication en 1989, qui peut être lue comme une ode à la différence, Amour Monstreest une variation singulière sur la famille, l'amour et le pouvoir. Mais c'est aussi une troublante réflexion sur les dérives d'une parentalité qui se veut toute puissante.
Avril Ventura, ELLE
Ce roman cultissime [est] un monument d'effroi, d'émotion et de drôlerie.
LES INROCKUPTIBLES
Subtil mélange de sublime et de grotesque, la famille Binewski aurait sans nul doute passionné le dramaturge anglais (Shakespeare). [...] Ses personnages, aux corps déformés, aux esprits malmenés, constituent à eux seuls un outrage au bon sens et au bon goût littéraire.
Camille Cloarec, LE MATRICULE DES ANGES
Katherine Dunn tient sa "petite boutique des horreurs" avec une allégresse noire et réjouissante.
Olivier Mony, LIVRES HEBDO
Autour de cette fratrie aux airs de freak show, Katherine Dunn tisse une comédie macabre aussi dérangeante qu'ensorcelante.
Léonard Billot, GLAMOUR
De pathos, point. De voyeurisme, pas davantage, mais un saisissant alliage d'humour à froid et d'empathie. […] Impur cauchemar et roman de rêve.
Bruno Juffin, LES INROCKUPTIBLES
Rédigé à 07h28 | Lien permanent
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Oui, un rêve une fête la vie.
Etre invité à la fête, se faire inviter, trouver le carton, le lien, serrer des mains, sourire, accueillir, aimer le tout luxuriant de cette vie, mouvement.
Trouver des angles de vue, souscrire et à l'épure et à la luxuriance, être le tout du rêve et de la fête.
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Brecht Evens le saisit à plein bouillon.
Des aquarelles qui appellent la transe poétique, son délire joyeux, tendre.
Parfois la douceur peut-être vive
C'est elle en tout cas qui nous rend vivant.
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Rédigé à 07h07 | Lien permanent
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... Un temps pour lire... RCF ANJOU....
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Dire le plaisir que j'ai eu à créer il y a deux ans l'émission, son nOm, son générique, sa tenue, sa décontraction, son côté chewing gum, sa douceur et sa couleur, son artisanat parfois aussi.
Dire le plaisir que l'on m'a offert d'être deux fois par semaine à l'antenne.
Dire qu'il fallait finir ce premier tour radiophonique avec Thomas Vinau parce que.
Dire que j'avais besoin d'une équipe de chroniqueuses qui pouvait et me porter et me supporter et me faire rire ou pleurer, une équipe en cordée, une équipe en catimini, une équipe oui juste ça une équipe. Et ça, je ne suis pas parvenu à la faire devenir.
Dire que j'ai reçu le soutien indéfectible des gens de RCF, une confiance rare et puissante, la joie se partage, oui vraiment.
Dire que j'ai appris, que j'ai cherché, que j'ai tenté la gravité, la légèreté, que j'ai tenté de trouver une petite voix, un sillon, une façon singulière de faire une émission radiO.
Et dire qu'à présent, c'est fini et puis voilà,
effectivement.
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Rédigé à 07h14 | Lien permanent
Un été qui tire à sa fin et nous aussi on tire le fil des deux mois, tout géant, tout vivant, tout vibrant.
Tout en douceur, tout en folie, tout en vie, debout.
Aujourd'hui, on sent qu'il y a là derrière nous, tant.
Emma est presque partie.
Martin aussi.
Bellaime revient.
Il y a eu bien des musiques
bien des moments
bien des désirs
On a depuis, déjà de nouveaux projets.
Il a fallu accepter de renoncer à d'autres.
Tout en équilibre, funambule.
On boxe nous aussi en amateur
méli mélo de fleurs.
Rédigé à 00h38 | Lien permanent
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le dimanche, queue de comète.
petit déjeuner, on cherche des chorégraphies de mots et nos gestes...
on trouve c'est vrai, quelques pépites dorées, des paresses ludiques et savoureuses
le soleil coule à flots.
Rédigé à 10h45 | Lien permanent
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On marque le temps de notre passage
et on ne dit ni ne montre tout
on laisse de côté des tas de mots, des tas de photos
et si l'été s'échappe un peu, nos corps nus en souvenir de l'hiver cheminée
reviennent.
Je ne sais pas comment je peux saisir encore un peu plus
toutes ces rencontres folles et si belles
je ne sais pas mais je continue
et continuerai encore
parfum de corps de lieu de regard
odeur de vie frémissante, avenante, joyeuse
et tendre.
Rédigé à 22h55 | Lien permanent
Rédigé à 11h02 | Lien permanent
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On aime que ça brule, faut croire.
On tente d'aimer mais jamais assez.
Parce qu'on balbutie toujours un peu
Parce que l'exigence de l'amour, un feu.
La passion nous déplace, creuse et palpite
crépite. Fête foraine. Tire aux pigeons et truculence des grands manèges.
Aujourd'hui on laisse le feu, l'étreinte, le sang
le glaive, la sauvagerie...
pour prendre un bain de bleu.
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Rédigé à 08h52 | Lien permanent
"ll y a dans notre vie des matins privilégiés où l’avertissement nous parvient, où dès l’éveil résonne pour nous, à travers une flânerie désœuvrée qui se prolonge, une note plus grave, comme on s’attarde, le cœur brouillé, à manier un à un les objets familiers de sa chambre à l’instant d’un grand départ.
Quelque chose comme une alerte lointaine se glisse jusqu’à nous dans ce vide clair du matin plus rempli de présages que les songes; c’est peut-être le bruit d’un pas isolé sur le pavé des rues, ou le premier cri d’un oiseau parvenu faiblement à travers le dernier sommeil; mais ce bruit de pas éveille dans l’âme une résonance de cathédrale vide, ce cri passe comme sur les espaces du large, et l’oreille se tend dans le silence sur un vide en nous qui soudain n’a pas plus d’écho que la mer.
Notre âme s’est purgée de ses rumeur et du brouhaha de foule qui l’habite; une note fondamentale se réjouit en elle qui en éveille l’exacte capacité. Dans la mesure intime de la vie qui nous est rendue, nous renaissons à notre force et à notre joie, mais parfois cette note est grave et nous surprend comme le pas d’un promeneur qui fait résonner une caverne: c’est qu’une brèche s’est ouverte pendant notre sommeil, qu’une paroi nouvelle s’est effondrée sous la poussée de nos songes, et qu’il nous faudra vivre maintenant pour de longs jours comme dans une chambre familière dont la porte battrait inopinément sur une grotte."
Le rivage des Syrtes. Julien GRACQ
Rédigé à 16h04 | Lien permanent
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On sonde l'eau les profondeurs,
on marche dedans dessus, dedans.
On se prend les pieds sur le tapis des flots, on évite les fléaux, la rage ou l'avarice.
On donne c'est sûr et à notre corps qui ne se défend pas, on lui offre.
On lui offre les soirées de Loire, les amis devenus nécessaires et l'énergie des vies intimes.
Des aquarelles avant d'aller au septième ciel, entendre les voix qui nous appellent.
Marcher sur des paradis d'enfance jamais éteints. Attendre pas trop, plus le temps.
Les atteindre alors, vite les rejoindre, les étreindre, les caresser à la dérobée
ravi Loire ses élans, ses abandons.
Rédigé à 12h10 | Lien permanent
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On poursuit le week end en famille, at family Home.
C'est joyeusement tendre et gourmand, en mouvement.
On se repose, on se dépose, on compose des chants.
On lit des livres, on se raconte, on se projette à demain,
on imagine des voyages, c'est bien.
C'est l'occasion encore d'éprouver amour et lien.
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Rédigé à 21h55 | Lien permanent
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"De grands pans de ciel auront fait place à l'épaisseur des villes. Il y aura des moments de joie fulgurante. Certains matins, la confiance absolue en tout, une adhésion parfaite au monde ; et d'autres, un désastre feutré, le paysage est si vaste, l'ampleur du Ciel déroute. Sur les choses, la joie aura passé, le gaz léger du bonheur. Le monde est fait de carlingues déposées, de corps en sueur, de béton usé avec bande son dans les alvéoles, de ruines et de récits, d'usages inventoriés, le soleil coulant sale s'immisçant sur tout ça, croulant. (...) Il y aura eu la minuscule syncope, le décaissé entre les pierres, la dissonance quand tout s'accorde".
Nathalie Léger, La robe blanche.
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C'était la nuit, après les étoiles, on était bien encore, d'avoir mis le feu, puis de s'être abandonnés tendresse de corps sous le grand arbre.
C'était la nuit au féminin et c'était presque aussi grand que le jour.
Rédigé à 10h50 | Lien permanent
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J'aime bien le matin, trouver des traces de la veille.
Déposer dans l'après coup de lumière, un éclat, un crachat.
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Ils sont arrivés tard et on n'avait pas prévu.
Mais eux, sont comme nous et moi, aussi fou que Pascal et aussi doux qu'Alice
alors je sais bien qu'on peut s'entendre, se comprendre et les résonances
même si je les connais depuis si peu, c'est vrai, soyons sérieux enfin un peu, oui mais pas trop.
Faut dire aussi qu'on est les maîtres de leur cérémonie à venir.
Ils se marient dans un an, dans les champs, dans la joie folle et l'ivresse, dans pas longtemps.
Nous, on va orchestrer le tout du moment J, on pourrait dire X ou Y ou XX XY, ce serait bien aussi.
N'empêche, on sait qu'on va mettre en mots, en musiques et en lumière la célébration de leur union.
Et hier soir, les filles comme pour se préparer
se sont appliquées à faire des coeurs
avec des bougies chauffe plat.
On a trouvé un arbre et on l'a couronné de lumière aussi.
On a presque pas vu la nuit venir.
On a été dedans et la voie lactée,
cristaux de beurre salée.
Au matin, le café fume fort.
Les mouches sont assez joyeuses, trublions de mon coeur.
Mon tee-shirt, vert pâle de coton doux.
Je lis le dernier Nathalie Léger
et c'est déjà la rentrée et ce livre me touche fort.
La robe blanche.
"Pourquoi crois-tu que tu écrives si ce n'est pour rendre justice ?"
Journée à venir à rencontrer
des livres et des gens, on est samedi, c'est parti.
Rédigé à 08h21 | Lien permanent
"Je fus souvent dans ma famille un sujet d'étonnement. Ça continue. Quand, cet été, ma mère m'interrogeait sur mes projets de livres, je lui fis l'aveu que j'aimerais écrire un ouvrage mystique qui pourrait s'appeler Lettre à mes filles sur l'amour de Dieu. La surprise passée, il y eut dans ses yeux une larme de joie. Et mon projet se confirme. Et ma hantise me poursuit. Le temps est venu de transmettre à mes filles un héritage secret. J'aimerais ouvrir mes portes. Raviver les lampes. Indiquer les points fixes sur l'obscurité de la mer. Il n'y a que Dieu. À présent, il va falloir me mettre au travail, tisonner ce feu intérieur, avec un mélange de détresse et de joie. Je dirai tout. Je vais ouvrir le bief. Mes filles, pas trop de bruit. J'ai besoin de silence."
Xavier Grall est un beatnik, un immense poète méconnu ou bien réduit à ses origines bretonnes. Il a pourtant marqué toute une génération et sa voix nous parvient aujourd'hui plus ardente que jamais. L'inconnu me dévore est cette lettre qu'un père écrit à ses cinq filles, « ses Divines ». C'est un long poème, un cantique à la Terre, au doux clapot des vagues et à l'appel des matelots.
C'est un acte de foi sans précédent en même temps qu'un véhément pamphlet contre l'Eglise des « bigots qui ont peur de tout : des femmes, de la vie, de Dieu et de l'enfer ». Xavier Grall raconte son « austère passé », son enfance d'abominations et de péchés. Puis, l'homme s'est affranchi, il a découvert la tendresse, l'amour, la liberté.
Comme Bernanos, il fustige « la grande peur des bien-pensants », qu'ils soient réactionnaires ou progressistes. Il rejette le culte de l'argent, « du confort et de l'abdication ». Fils de Rimbaud, de Kerouac et de Céline, Xavier Grall est un barde rebelle, un insurgé solitaire et mystique dont les mots éclatent de couleurs, de colère, de sensualité et d'un « insatiable besoin de routes et de prières ».
Rédigé à 10h31 | Lien permanent
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"Il y a une grande tristesse dans le monde que même les plus grands rires ne peuvent fracasser. Une intuition qui serait presque une certitude : on ne peut pas vivre sans amour, sans le vent frais de l'amour dans le sang"
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"J'aime aller vers la vie sauvage, imprévue, tâtonnante, ignorante alors que nous croisons tous des flots de péroreurs peu enclins à vouloir apprendre encore et encore. Comment nager plus encore vers la vie libre ? Etre un soleil peu soucieux des nuages ?"
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"Avec le soleil, avec l'amour, je retrouve l'élan, la ferveur, la splendeur des yeux, leur franche lumière. Dévorante leur lumière"
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Extrait de chemins, fougères et détours, Joël Vernet
Rédigé à 09h32 | Lien permanent
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On travaille pour la deuxième édition. Tôt le matin avant le boulot.
La programmation. Le dossier de subvention.
On a pleuré déjà au visionnage de certains films.
On sait l'émotion et la nécessité.
Cette année, on décline les films documentaires autour du mot : HABITER
Rédigé à 14h23 | Lien permanent
"Ecrire n'est pas pour moi un substitut de l'amour mais quelque chose de plus que l'amour ou que la vie"
Annie Ernaux, 15 janvier 1963
Rédigé à 10h20 | Lien permanent
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A la radio allumée à la va vite, ils ont dit ce matin : "nous voilà arrivé au coeur de l'été".
La maison est silencieuse, ça ne change pas.
Très loin aussi, passe un train.
Je bois du café fort.
Mon coeur en moisson finira par lâcher. C'est sûr. Epis tapis dedans.
Je me lève à l'ordinaire extraordinaire, lentement.
Loin des frénésies et des chaos de ferrailles, je regarde autour,
écoute les petites poules d'eau pas bien loin y a pas de loi, elles caquètent, bruit régulier.
Je crois qu'elles appellent leur mère partie se promener.
On travaille aujourd'hui aussi
et tout au long d'aout, en lettres capitales.
On sera au milieu de notre forêt de livres,
une maison parmi les arbres.
On se lève au jour qui vient,
c'est le coeur de l'été.
Rédigé à 08h09 | Lien permanent
« Écrire, c’est essentiellement avancer dans le noir, c’est toujours se battre avec ce qui a déjà eu lieu, à quoi on n’a pas compris grand-chose sur le moment.
Le livre est le seul endroit où s’offre enfin la possibilité de réfléchir un peu aux mystères essentiels dont nous sommes environnés.
Cette réflexion n’est possible, me semble-t-il, qu’à la double condition d’user des outils qu’ont affûtés ceux qui nous ont précédés dans l’exercice, et de mettre à profit les éléments qui nous fondent, qu’on a trouvés en arrivant, qui nous prédisposaient, en quelque sorte, à regarder, à écouter, et à nous taire… en l’occurrence, être homosexuel dans un monde hétérosexuel, malade dans un monde bien-portant, écrivain dans un monde horriblement bruyant mais monstrueusement muet !
Le paysage infini que l’on découvre depuis le poste d’observation inchoisi mais privilégié où l’on a été déposé est vertigineux, la tâche est immense : tenter de faire tenir dans quelques pages un peu de ce qui fait la trame même de nos vies, cette souffrance sur laquelle on doit marcher pour atteindre un but qui nous soustraira définitivement toute possibilité d’expression !
Il n’y a donc plus là la moindre hiérarchie, il n’y a que du travail.
Ce que Joao Guimaraes Rosa, autre grand écrivain peu connu, brésilien cette fois, a résumé magistralement : “Ce qui passe la mesure chez les gens, c’est la force hideuse de la souffrance, ce n’est pas la qualité du souffrant.” »
Mathieu RIBOULET
Rédigé à 14h40 | Lien permanent
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Nous avons vécu leur présence la semaine dernière, en festival, sur scène.
Nous avons dansé fort, vibré aussi, chaloupe et cie.
Rédigé à 17h45 | Lien permanent