Que restera t-il lorsque l'oubli, sur la matière de nos vies, aura accompli son travail d'anéantissement ? De chaque existence subsisteront simplement quelques souvenirs et pour tous, identique, le même merveilleux malheur d'aimer, le sentiment immense d'être malgré tout vivant, la somme des quelques instants où se tient et s'efface toute la succession des jours.
Une guerre ne s'achève vraiment que lorsque le vainqueur accepte de perdre à son tour
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etc.
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Retrouver la force des mots de Laurent Gaudé, sa dramaturgie qui dit la vie, toujours. Belle retrouvaille. Récit qui me restera et sa leçon qui ne dit pas son nom.