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"Un peu plus haut, un ermitage (Hermittage) accueille un miniaturiste de Maastricht qui nous ouvre les portes de sa résidence éphémère qui portent le lieu debout.
Debout.
De petites suspensions de bois soutiennent ce grand ensemble du 11ème siècle.
Les peintures murales de La Chapelle rayonnent.
On y croise ce soir là
une circadienne qui revient des Pouilles
des ombres et des rires
des mots secrets des envolées
C'est un beau début de week-end,
tant attendu.
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Rédigé à 13h45 | Lien permanent
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Rien nous protège et si peu mais suffisamment.
Et nos éclats comme un jeu, new deal.
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Rédigé à 11h03 | Lien permanent
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Tu as vu, tu t'es tu, têtu, tu aurais voulu
"requin baleine, après une vie entière passer entre deux eaux"
plonger ton âme en crue.
Et tu as cru et tu n'as pas eu tort
de saisir je ne sais quoi, là et là encore
La vie s'avance s'avance s'avance, grain graines de lumières, poudreuses d'hiver d'eau.
La vie s'ébruite en corps planant, en corps argent bleu clair
Et tu nages te débats patiemment.
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Rédigé à 11h32 | Lien permanent
Rédigé à 09h25 | Lien permanent
Rédigé à 09h24 | Lien permanent
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"Pour accueillir l'heureux événement de la vie donnée en plénitude, il convient de se réveiller
de se mettre au diapason d'un élan venu d'au-delà de soi"
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"Ainsi 'agit il de purifier le vieil homme résidant en chacun afin de faire de la place, de laisser advenir un homme nouveau, un être éveillé à la vie, apte à devenir un "veilleur". Une personne vigilante qui se tient non pas en état d'alerte permanent, mais plutôt lutte contre sa propre inertie et permettre d'accueillir ce qui vient de soi."
Rédigé à 09h17 | Lien permanent
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"En rage, le ciel est en rage, en nage, le ciel est en nage, le ciel est en colère, le ciel est en larmes, le ciel est en joie, est paisible, pas content est le ciel, le ciel est tranquille, le ciel est aimable, le ciel est minable, le ciel est impénétrable, estimable, intenable, le ciel, le ciel, le ciel est loi, le ciel est dur, le ciel va craquer le ciel est contre nous, le ciel est avec nous, le ciel brûle ses sentiments, le ciel est trop, pas assez, tellement trop et vraiment pas assez, le ciel est catastrophique, sympathique, allégorique (...)"
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"Dans l'oeil niche le ciel, dans l'oeil le ciel se mélange à l'Homme, le ciel se mélange au petit animal miel qui est dans l'oeil de l'Hommen le ciel se mélange aussi à l'animal fiel qui est dans l'oeil de l'Hommen le ciel se mélange, se mêle, s'emmêler le ciel . (...)"
Rémi Chechetto, nous le ciel.
Rédigé à 00h11 | Lien permanent
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Ecrire une histoire, faire des enfants, c'est trouver et effectuer le geste, ou l'ensemble des gestes par lesquels on pourra s'extraire de cette camisole de ce sac de noeuds, et c'est seulement dans la mesure où nous serons parvenus à nous en extraire que nous deviendrons MAGICIENS.
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Ecrire une histoire, faire des enfants, c'est comme construire une cabane.
Pendant tout le temps qu'on la construit, on est dedans. On vit à l'intérieur On s'y abrite. On dort dedans, on rêve dedans, on la transforme du dedans.
Mais on ne peut pas rester indéfiniment dans sa cabane.
Quand l'histoire est écrite, quand elle est terminée, il faut partir et on la quitte.
D'autres personnes viendront occuper la cabane? Elles viendront à l'intérieur, elles s'y abriteront, elles dormiront dedans, elle rêverons dedans, elles la transformeront du dedans?
Ce sera notre cabane, parce que c'est nous qui l'aurons faites et ce ne sera plus jamais notre cabane parce que nous n'y habiterons plus.
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Le trésor n'est pas la destination, mais le voyage. Le trésor est tout le chemin, disséminé.
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Lorsqu'on écrit une histoire, quand on fait des enfants, c'est un peu comme lorsqu'on part en promenade dans une ville où l'on vient d'emménager. Une ville où nous ne sommes pour ainsi dire jamais allés auparavant. Une grande ville inconnue. Les premières fois que l'on part en promenade dans cette ville, on peut aller dans toutes les directions, là où nos pas nous mènent, parce que dans cette ville, tout est neuf tout est à découvrir.
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à partir des mots d'Olivier De Solminihac, écrire une histoire.
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Bienvenu à Abel et Romeo.
Rédigé à 10h35 | Lien permanent
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Ecrire une histoire, faire des enfants, c'est sculpter un paysage. Il y a des champs, des collines, des lacs, des montagnes, des gouffres, des littoraux. Et il y a un arbre. Il y a un arbuste. Il y a la tige d'une fleur. Il y a un brin d'herbe. Il y a un caillou.
De grandes choses, que l'on. ne voit que de loin. De petites choses presque invisibles.
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Les histoires comme les enfants sont comme de la boue, des flaques de boue après l'averse.
Et puis, peu à peu, à mesure que l'histoire avance, à mesure que l'on manipule cette boue, elle sèche et elle durcit.
Quand l'histoire est écrite, la boue est parfaitement sèche.
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Quelquefois, c'est une souffrance d'être captif de l'histoire à écrire.
Quelquefois, c'est simplement un jeu.
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Ecrire une histoire, faire des enfants, c'est comme partir faire la révolution armé d'une simple petite cuiller.
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à partir des mots d'Olivier de Solminihac.
Rédigé à 10h03 | Lien permanent
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Et dimanche et lundi, sentir leurs corps coeurs, de petits gars, d'eux, deux, qui battent du dedans dehors et la peau qui se tend, déesse panthère sauvage, ours tout blanc des pluies des étangs. Rire, prendre le temps et superposer gourmandises, siestes, instants uniques encore.
Et hier, jeudi, le onze, ils percent poche et les eaux, l'assaut le tambour.
Abel et Romeo goguenards surement, goulée d'air pour de vrai,
bébés, juste nés à qui je souhaite la bien et belle venue, arrivée sur terre père mère.
Oui, ma grande amie sOphie est maman à nOuveau.
Rédigé à 21h52 | Lien permanent
"Il faut toujours commencer par vivre. Et finir de même : surmonter ses pertes sans retour, oublier ses défaites, et jeter au vent ses breloques et ses conquêtes de passage pour retrouver la vie pleine, anonyme, contradictoire, increvable et inféconde, ni arbre ni fruit, juste pur mouvement. Pas savoir, ni croire, ni penser, ni travailler, ni créer. Pas aimer ni désirer, jouir ou se réjouir. Pas commander ni obéir. Pas même ek"sister". Seulement vivre, c'est à dire sentir et percevoir, se mouvoir, se nourrir et s'affamer, croître et décroître, se durcir et trembler, rire et pleurer, s'encourager et s'apeurer, s'apaiser et souffrir : s'abreuver à tout ce qui vient, être là, au milieu des choses et des êtres, juste vivre."
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"On doit parler d'un mouvement de pendule dans lequel on oscille sans cesse non seulement de la plainte à la colère, de l'abandon à la hargne de se redresser, de la défaite à la résistance, mais aussi bien de la compassion à la dureté, du besoin éperdu d'être reconnu et pris en charge à la haine."
Pierre Zaoui. La traversée des catastrophes
Rédigé à 13h35 | Lien permanent
On se plonge depuis une semaine dans la préparation du Festival du Film positif, édition 2020.
40 films pré sélectionnés.
Une toute petite dizaine sera retenue.
Celui ci me parle tant.
Alors, je le défendrai.
Un autre encore me parle autrement.
Et pour cause.
Rédigé à 08h39 | Lien permanent