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En mars 2021, alors qu’elle est en rémission miraculeuse, elle réalise un film touchant sur le thème de la renaissance, la guérison et le devoir d'allégresse.
Danseuse professionnelle, c'est ce médium qu'elle utilise naturellement pour témoigner de son parcours. Sans le savoir, elle réalise alors le clip de « Vu d’ici ». La spontanéité et la sincérité de cette archive personnelle vient en effet enrichir la collection de clips documentaires du groupe qui ont tous pour dénominateur commun l’expression d’une révolution (Novembre, Matin et Chimpanzé)
Le film illustre à merveille le match de boxe sans fin qui se joue entre l’individu et le bonheur tout au long de sa vie.
C’est une fable où la posture optimiste est tenue coûte que coûte par Marie-Priska dont on connaît désormais l’histoire et son combat contre la maladie. « Vu d’ici tout va bien », martèle Odezenne quoi qu’il arrive.
L’héroïne bien réelle de ce clip documentaire transforme la jetée et le petit centre-ville en terrain de jeu d’une comédie musicale.
Une course en blanc de l’autel vers la mer, le sourire collé au visage et les pieds qui semblent rebondir sur le sol à toute vitesse.
Décédée le 21 octobre dernier, Marie-Priska Caillet a été mise à l’honneur par Odezenne, qui a utilisé son film pour le clip d’un morceau qui lui rend hommage...
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Je reviens de Calais, j'ai éprouvé ce qui s'y passait.
Il y a des gens qui meurent, des gens qui ont froid,
des gens mobilisés.
Je suis de leur combat.
Je prépare le fait d'y retourner.
"Taper dans le tas c’est bon
Regarde moi ces gros moutons
C’est une question de poings
Vu d’ici tout va bien
Une goutte d’eau dans l’océan
Évidemment que c’est grand
Évidemment qu’on s’en fout"