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Je reprends aujourd'hui le chemin des photographies réalisées à Calais.
Après un moment personnel de sidération puis de résignation...
Je redécouvre certaines personnes. Je visionne la joie la tristesse la volonté.
Et prends à bras le corps ce qui doit l'être.
"Comment raconter l’histoire de celles et ceux que l’on s’est habitués à entendre désignés par ce terme creux de « migrants » ?
Peut-être en commençant par ne pas faire d’eux les objets d’un discours, précisément, mais choisir plutôt de se mettre à leur écoute.
Collecter les histoires, les retranscrire, les réécrire pour comprendre ce que les politiques d’immigration européennes font aux liens, aux familles, aux corps et aux esprits. Ce sont eux, ce sont elles, ces exilés."
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