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Je suis parti du Nord, voilà un mois.
Je pars de là haut, en passant par le camp de Grande Synthe, finissant toujours par ce qui me m'éprouve le plus
Le dénuement le plus massif, la violence d'Etat la plus marquée, la volonté de criminaliser la solidarité, et les enfants.
Il m'a fallu tout ce temps pour retourner voir ces visages.
Une après-midi avec eux.
A jouer, rire, à ouvrir les mains.
A devenir un peu familier d'eux.
Avant de les laisser aller, vers...
leur traversée.
Alors oui partout dans le monde des murs se construisent, la violence fait rage.
Mais partout dans le monde des mains se tendent.
L'association HELP4DUNKERQUE, cet après midi là offrait à ces enfants
quelques heures d'insouciance.